L’économiste et journaliste Asmae Ghlalou est devenue, ce vendredi 24 septembre, la première femme maire de Rabat.
Candidate du Rassemblement national des indépendants (RNI), Asmaa Ghlalou succède au PJDiste Mohamed Sadiki à la tête du conseil de la commune de Rabat. La nouvelle maire a été élue avec une majorité écrasante. Elle a en effet remporté 58 voix sur un total de 79, loin devant Hassan Lachgar de l’Union socialiste des forces populaires (7 voix) et Badia Bennani du Parti justice et développement (8). Notons que 6 membres du conseil se sont abstenus de voter.
Première femme à diriger la capitale, Ghlalou n’est pas une novice dans la politique. De 2016 à 2021, elle a été députée à la Chambre des représentants, dont elle était également la 2e secrétaire. Elle faisait, par ailleurs, partie de la Commission des finances et du développement économique au sein de l’hémicycle.
Lors des élections du 8 septembre dernier, le parti de la colombe a décroché 23 sièges dans les cinq arrondissements de Rabat. Néanmoins, la première séance de vote pour l’élection du maire de la ville, prévue au départ le 20 septembre, a été reportée suite à des tensions entre le RNI et l’USFP.
Remporter la présidence de Rabat n’était donc pas chose facile. D’ailleurs, après son élection la nouvelle maire a souligné qu’elle va «agir de concert avec la majorité et l’opposition dans l’intérêt de la ville et sa population.» Elle a ainsi tendu la main «à tout le monde pour parvenir à améliorer les conditions de vie de la population».
Pour rappel, Rabat s’est engagée, ces dernières années, dans des projets d’envergure. Ceux-ci sont notamment destinés à moderniser les infrastructures de la métropole, et à conserver son patrimoine culturel (construction de plusieurs musées, en sus du grand théâtre de Rabat), ainsi qu’à multiplier ses espaces verts.
