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Podemos ou quand les chantres du séparatisme bénéficient des largesses de pays étrangers

Podemos ou quand les chantres du séparatisme bénéficient des largesses de pays étrangers

Le juge de l’Audience nationale (AN) Joaquín Gadea a ordonné à l’Unité de la criminalité économique et fiscale (UDEF) de la police nationale espagnole d’enquêter sur les paiements qui ont été versés par le gouvernement vénézuélien à des fondateurs du parti Podemos, dans le cadre de l’affaire sur le financement illégal présumé de la formation « violette ».

Cette procédure a été lancée suite aux révélations de l’ancien chef des services secrets vénézuéliens Hugo « El Pollo » Carvajal. Celui-ci avait fait état de la réception par Podemos de sommes d’argent du régime de Nicolas Maduro, rapportent, jeudi, les médias ibériques.

Le magistrat du tribunal central d’instruction numéro 6 a demandé à l’UDEF d’enquêter sur le transfert de 142.000 dollars que Carolina Bescansa, Jorge Lago et Ariel Jerez, fondateurs de Podemos, ont reçu du Venezuela, par l’intermédiaire de la société Viu Comunicaciones. L’unité a également été chargée d’enquêter sur les accusations présumées de Juan Carlos Monedero, l’un des responsables du parti, et sur ses activités au Venezuela.

La décision judiciaire intervient après que Carvajal a désigné Monedero, Bescansa, Lago et Jerez comme destinataires de fonds qui seraient parvenus à Podemos depuis Cuba et le Venezuela, lors de sa comparution le 27 octobre devant le juge de l’AN, Manuel García-Castellón. Lors de cette première comparution, l’ancien chef des services secrets vénézuéliens s’est engagé à étayer son témoignage par des preuves.

Ainsi, parmi les documents remis à l’AN figure un ordre de paiement que Nicolás Maduro aurait émis en 2013 pour verser 142.000 dollars à Bescansa, Jerez et Lago comme commission pour concevoir le « design politique communicationnel » du « stand » de la compagnie pétrolière publique PDVSA au XXIe Congrès mondial du pétrole, qui s’est tenu en 2014 à Moscou.

Il a également fourni un autre ordre de paiement que l’ex-président Hugo Chávez lui-même avait émis en 2008 pour verser 6,7 millions de dollars à la Fondation CEPS, liée à Podemos, afin de « provoquer un changement politique encore plus conforme au gouvernement bolivarien ». Dans ce document, révélé en 2016 par différents médias, Pablo Iglesias, Jorge Vestrynge et Monedero étaient expressément cités comme des « alliés naturels de la révolution bolivarienne ».

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