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Staffan de Mistura, nouvel envoyé spécial au Sahara: qui est-il et fera-t-il « l’affaire »?

Staffan de Mistura, nouvel envoyé spécial au Sahara: qui est-il et fera-t-il « l’affaire »?

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Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé mercredi l’Italien Staffan de Mistura comme son envoyé personnel au Sahara. Qui est-il?

Depuis hier mercredi, Staffan de Mistura est officiellement le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara. Il succède à l’Allemand Horst Köhler, dont le mandat avait pris fin le 22 mai 2019, soit depuis 2 ans et demi. Le nouvel émissaire de l’ONU «travaillera avec les interlocuteurs concernés, dont les parties, les pays voisins et les autres parties prenantes, guidé par la résolution 2548 (2020) du Conseil de sécurité et les autres résolutions pertinentes», lit-on dans un communiqué de l’organisation internationale.

Le nouvel envoyé spécial de l’ONU au Sahara traîne derrière lui une expérience de près de 40 ans dans la diplomatie et les affaires politiques. Sa carrière aux Nations unies comprend notamment la fonction d’envoyé spécial du secrétaire général pour la Syrie, où il avait pour mission de promouvoir une solution pacifique.

Avant cela, de Mistura a occupé d’autres fonctions importantes au sein de l’organisation intergouvernementale la plus importante au monde. Il a été, entres autres, représentant spécial du secrétaire général pour l’Afghanistan et pour l’Iraq, représentant personnel du secrétaire général pour le Sud-Liban, en plus d’assurer la direction du Centre d’information des Nations unies à Rome.

Polyglotte doté de «bonnes connaissances de l’arabe parlé», de Mistura a également fait une partie de sa carrière à l’ONU dans des pays comme la Somalie, le Soudan, l’Ethiopie, le Vietnam ou encore le Laos. En dehors des Nations unies, il a été un haut cadre de la diplomatie italienne, notamment en tant que sous-secrétaire d’Etat puis vice-ministre des Affaires étrangères.

Pour rappel, à la mi-septembre dernier, Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, a expliqué que le remplacement du Köhler a pris autant de temps car «[l’Algérie et le Polisario] ont longuement tergiversé et usé de faux-fuyants pour refuser plusieurs candidats hautement qualifiés», dont l’ex-Premier ministre roumain Petre Roman et l’ex-chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado. «Afin de contourner leur obstruction à tout candidat émanant d’un pays tiers, Guterres a-t-il dû puiser cette dernière candidature dans le sérail onusien», a ajouté Hilale.

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