L’initiative marocaine d’autonomie présenté en 2007 par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain jouit d’un soutien grandissant et sans équivoque au sein de l’Organisation internationale des Nations Unies. Décryptage.
La gestion de main de maître du dossier du Sahara par la diplomatie marocaine sous la vision perspicace et le leadership clairvoyant du roi Mohammed VI n’est plus à démontrer. Le soutien grandissant et sans équivoque au sein de l’ONU témoigne encore une fois de la crédibilité et le sérieux de l’initiative marocaine pour clore définitivement le chapitre du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Le Maroc est indivisible et il le restera !
Qu’il s’agit de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ou lors des débats de la 4è commission de l’Assemblée générale et du Comité des 24 (C24), le projet marocain d’autonomie du Sahara est constamment réconfortée comme la seule et unique solution vraiment réaliste pour débloquer un statu quo de 47 ans sur cette zone.
Ainsi, dans sa résolution 2602 adoptée le 29 octobre dernier, l’instance exécutive de l’ONU a consacré, une fois de plus, la prééminence et la crédibilité du plan d’autonomie marocain, qui constitue l’unique base pour une solution juste et durable au conflit artificiel, et ce, dans le cadre de la souveraineté et de l’unité territoriale du Maroc.
Cette consécration des plus claires a été également réaffirmée par de nombreux Etats, groupements régionaux et pétitionnaires qui se sont succédé au podium de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour soutenir le processus politique et mettre en avant les efforts sincères du Maroc incarnés dans le plan d’autonomie.
Aussi, les ambassadeurs et les représentants de délégations et de groupements régionaux ont pris la parole pour faire part de leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et mettre en exergue la prééminence du plan d’autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.
Quand les sahraouis battent en brèche le Polisario
Lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, tenu du 11 au 13 mai dernier à Castries à Sainte-Lucie et durant la séance annuelle de ce même comité qui a eu lieu en juin, le plan d’autonomie a été largement et fortement soutenu par des Etats membres de l’ONU, des pétitionnaires et des groupements régionaux, prouvant encore une fois le caractère sérieux, crédible et viable de l’initiative marocaine d’autonomie.
Autre fait marquant lors de ces deux événements est la participation effective des représentants élus du Sahara marocain, ce qui consacre indéniablement et irrévocablement la reconnaissance onusienne et internationale de leur statut de Représentants légitimes des populations des provinces du Sud du royaume. Cette participation effective bat en brèche, une nouvelle fois, la prétendue et chimérique représentativité du groupe séparatiste, le « polisario ».
Aussi, la résolution 2602 du Conseil de sécurité, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions de l’instance exécutive de l’ONU, a conforté la pertinence du processus des tables rondes avec ses modalités et ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario ».
N’en déplaise à certains, la vérité finit toujours par éclater!
Le développement que connait la cause nationale déplaise à une Algérie en perte de boussole, les Quinze membres du Conseil de sécurité ont demandé au nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, de reprendre le processus politique des tables rondes, réaffirmant, une nouvelle fois, que l’objectif final de ce processus est de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et basée sur le compromis.
A noter que ce soutien appuyé à la première cause nationale intervient dans un contexte marqué par la force de frappe de la diplomatie pacifique et rationnelle engrangés par le Maroc, ainsi que par un soutien grandissant à la marocanité du Sahara, à la légitimité des droits du royaume sur ses provinces du Sud et à l’Initiative d’autonomie comme seule et unique solution à ce conflit créé de toute pièce par un régime algérien prisonnier de son idéologie expansionniste et de ses desseins géopolitiques.
Par ailleurs, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara demeure le coup le plus dur qu’a encaissé les séparatistes. De surcroit, le soutien fort et sans équivoque des Etats membres des Nations Unies dont une grande partie appuient le plan d’autonomie comme l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, les Philippines, la Hongrie et la Roumanie démontre encore une fois la suprématie croissante de la diplomatie marocaine convaincant tout le monde que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené.
