Le nouveau ministre de l’Industrie et du commerce connaît bien le chemin de son nouveau bureau. L’ingénieur de formation se trouve être l’ancien chef de cabinet de son prédécesseur, Moulay Hafid Elalamy.
Membre du bureau exécutif de l’Alliance des économistes istiqlaliens, Ryad Mezzour, 50 ans, a été nommé, jeudi 7 octobre, ministre de l’Industrie et du commerce dans le gouvernement Akhannouch. Mais il arrive dans sa nouvelle fonction en connaisseur. En effet, l’homme était, depuis juillet 2019, le chef du cabinet de son prédécesseur, Moulay Hafid El Alamy. Auprès de ce dernier, il a travaillé sur le plan de relance, le plan d’accélération industrielle et la stratégie de substitution aux importations.
Ingénieur formé à l’Ecole polytechnique de Zurich et titulaire d’un Master spécialisé dans les centrales électriques et la gestion d’entreprises, Mezzour débute sa carrière professionnelle en 1996 au sein du groupe suédo-suisse ABB, spécialisé dans les technologies de l’énergie et de l’automation. Il s’oriente ensuite vers le consulting, en 2000, en intégrant le cabinet d’audit Deloitte Touche, qu’il quittera 3 ans plus tard.
En 2003, Mezzour rentre au Maroc pour prendre les commandes de Budget-Locasom, devenue filiale du groupe BMCE en 2009. Mais il revient à ses anciens amours dans l’industrie, en rejoignant, en 2006, le groupe Somed en tant que directeur commercial de la Société des fonderies de plomb de Zellidja. En août 2009, il devient directeur général de Suzuki Maroc. Puis en 2013, il met son expertise au service du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Fonction qu’il conservera jusqu’à son entrée dans l’équipe de Moulay Hafid Elalamy.
