Le roi Mohammed VI a nommé, le 7 octobre dernier, Leila Benali ministre de la Transition énergétique et du développement durable. Retour sur sa carrière.
Membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), Leila Benali est une experte de haut niveau en stratégie énergétique et durabilité. Comme quoi, la PAMiste se voit confier un ministère taillé sur mesure.
Au cours de sa carrière, Benali a été directrice du département Economie de l’énergie et développement au sein de la société saoudienne Arab Petroleum Investments Corporation (APICORP). Elle a également travaillé pour Schlumberger, ainsi qu’IHS CERA (Cambridge Energy Research Associates), spécialiste de l’analyse économique, du conseil et du lobbying
Les faits d’armes de Benali incluent, par ailleurs, la formulation de stratégies et politiques énergétiques pour des gouvernements, des industriels et des investisseurs institutionnels, en plus d’enseigner dans de nombreuses universités réputées. Elle a aussi, et surtout, contribué à l’élaboration du rapport «La pauvreté énergétique: défis mondiaux et solutions locales», qui a été salué par nul autre que l’ancien président des États-Unis, Bill Clinton.
La nouvelle ministre, qui a travaillé également avec le World Economic Forum et au sein de la commission d’experts en énergies fossiles de l’ONU, est attendue à la tête d’un secteur vital. Lequel a pour objectif, entre autres, de porter la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique installée nationale à 52% en 2030.
