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Guerre en Ukraine: d’importantes répercussions sur le Maroc (économiste)

Guerre en Ukraine: d’importantes répercussions sur le Maroc (économiste)

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Le Maroc est l’un des pays africains les plus exposés à la crise russo-ukrainienne et ses répercussions, a affirmé mardi Oumaima Bourhriba, économiste au Policy Center for the New South.

Invitée du magazine «Cultures Monde» sur France Culture, Oumayma Bourhriba s’est exprimée sur la situation actuelle du Maroc. L’économiste du think tank Policy Center for the New South (PCNS) a notamment abordé des sujets comme la dépendance du royaume aux exportations, les risques de la guerre Russie-Ukraine pour le commerce extérieur, les subventions, l’inflation ou encore la sécheresse.

Concernant le conflit russo-ukrainien, en particulier, Bourhriba a souligné que «le Maroc est l’un des pays africains les plus exposés à cette crise et ses répercussions, car il exporte 90% de son énergie». Ceci, d’autant plus, a-t-elle ajouté, que le blé est considéré comme une base du système alimentaire du royaume et que ce dernier importe la moitié de ses besoins en céréales.

Outre les conséquences de la guerre en Ukraine, le Maroc fait actuellement face à l’une des plus importantes sécheresses de son histoire récente, a ajouté Bourhriba. Une situation d’ailleurs accentuée par le retard des pluies. A titre d’illustration, même si les dernières précipitations ont permis d’atteindre, au 11 avril 2022, un taux de remplissage de 34,3% au niveau des barrages du royaume, ce niveau reste loin des 50,8% enregistrés à la même période de l’année dernière.

Par ailleurs, Oumayma Bourhriba a aussi parlé du «creusement du déficit budgétaire du fait de la charge des compensations qui s’est accrue de 81,5% cette année».

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