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Vidéo. Nabil Ayouch: «Si « Much Loved » était à refaire, je ne changerais pas une virgule»

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«Haut et fort», dernier film de Nabil Ayouch, sort dans les salles de cinéma du royaume mercredi 3 novembre. Lors de sa présentation à la presse, le réalisateur a répondu aux questions de Ni9ach21. Sans détour.

Nabil Ayouch fait incontestablement partie des plus grands réalisateurs marocains. Durant sa carrière, il a reçu de nombreux récompenses et foulé les tapis rouges des plus grands festivals. Connu pour ses films engagés, voire polémiques, c’est au mouvement hip-hop qu’il s’est intéressé pour son dernier opus, intitulé «Haut et fort». Le film, qui représentera pour la première fois le Maroc aux Oscars, a été présenté à la presse lundi à Casablanca.

Au début des années 90, pour son premier documentaire, Nabil Ayouch a promené son objectif à Sidi Moumen. Et aujourd’hui, c’est dans ce même quartier qu’il retourne pour mettre la lumière sur plusieurs contrastes de la société. Avec «Haut et fort», le réalisateur crée, une fois de plus, la surprise en choisissant le cinéma positif. Mélangeant réalité et fiction, le film raconte l’histoire d’Anas, fraichement recruté dans un centre culturel et qui veut transmettre son amour et ses connaissances de la culture hip-hop à une bande de jeunes.

Ces derniers, issus de familles défavorisées, désirent briser les tabous. Changer. Ce mot revient à plusieurs reprises tout au long du film. Ayouch a voulu mettre la lumière sur cette nouvelle génération qui n’accepte plus certaines traditions. Cette nouvelle génération de Marocains qui veut se faire entendre, haut et fort. Et c’est à travers des textes de rap engagés et des chorégraphies hautement rythmées que cette génération exprime son mal-être.

Ce mal-être, on peut l’observer pendant les discussions entre Anas et ses élèves. En improvisation la plupart du temps, plusieurs tabous sont ainsi évoqués. Le professeur laisse la parole à tout le monde, les avis diffèrent sur les questions, donnant encore plus de vie aux échanges. «Haut et fort» se veut donc un film positif et porteur d’un message. Celui de l’espoir de la jeunesse marocaine. Plusieurs thématiques y sont dépeintes, telles que l’injustice, les libertés individuelles, la misogynie, l’islam, etc.

Pour en nous en dire plus sur son nouveau film, son label New District et sa longue carrière, Ayouch s’est prêté aux questions de Ni9ach21.

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