En lecture
Visas français: une procédure spéciale mise en place pour les transporteurs marocains

Visas français: une procédure spéciale mise en place pour les transporteurs marocains

transporteurs-routiers-visas-schengen-maroc-france-niçach21

La CGEM et les représentants français se sont finalement mis d’accord quant à l’octroi des visas Schengen aux opérateurs du transport international routier (TIR).

Les déboires des professionnels du transport international routier (TIR) datent de quelques mois déjà, plus exactement depuis l’annonce par le gouvernement français de la réduction de 50% des visas Schengen octroyés aux Marocains. Décision qui a eu des effets négatifs sur l’économie du royaume selon Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

C’était d’ailleurs l’un des sujets principaux de la rencontre tenue le 22 novembre dernier à Casablanca entre Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur de la France, et les responsables de la CGEM. Alj avait évoqué les difficultés rencontrées par les entreprises marocaines, notamment les transporteurs, pour obtenir le visa français. A quoi Riester a répondu en promettant d’analyser la situation pour en sortir des solutions adéquates.

Chose promise, chose due. Une séance de travail entre les parties concernées a eu lieu jeudi 2 décembre 2021 à Rabat. En plus d’une délégation du patronat marocain, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, sa conseillère économique, ainsi que les consuls généraux à Rabat et à Casablanca étaient présents.

Une fois de plus, l’accent a été mis sur les différentes entraves auxquelles les entreprises marocaines font face, dont les refus et les délais d’attente interminables pour les visas français. De leur côté, les représentants français ont dénoncé quelques pratiques «non transparentes», ce qui justifie les délais d’attente pour l’instruction des dossiers de demande.

Finalement, une nouvelle procédure spéciale a été mise en place à l’issue de cette réunion. Celle-ci se base sur un cahier des charges élaboré avec une approche participative. La procédure permettra donc la facilitation des dépôts de demandes de visa et leur obtention. Mais elle vise surtout à combattre ces pratiques «non transparentes», condamnées par la fédération du transport et de la logistique (FTL-CGEM).

© Africa Times All Rights Reserved. Terms of Use and Privacy Policy

Inscrivez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir nos dernières informations

You have Successfully Subscribed!