Pour le MAE espagnol, «il n’y a pas de crise avec le Maroc»
José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, a déclaré jeudi que la crise avec le Maroc est de l’histoire ancienne.
Selon des propos rapportés par l’agence EFE, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a annoncé, jeudi lors d’une réunion à la Chambre haute du Parlement espagnol (sénat), que les relations avec le Maroc sont bonnes et que le royaume est un partenaire stratégique. «Je suis heureux qu’il n’y ait pas de crise avec le Maroc en ce moment, mais je ne suis pas satisfait, je veux une relation à la hauteur du 21e siècle», a déclaré le ministre devant la commission des Affaires étrangères de l’institution.
Après avoir passé en revue les principaux enjeux de la politique étrangère de l’Espagne, Albares a assuré qu’avec le Maroc, l’objectif est «d’avoir la meilleure relation de voisinage possible», car il s’agit d’un «partenaire stratégique» avec des intérêts communs et des relations d’une «grande complexité» en raison de la multiplicité de ses aspects.
Face aux critiques de différents groupes, qui l’ont accusé de «triomphalisme» et de «beaucoup parler au téléphone», mais sans rien montrer de concret, Albares a indiqué que dans les relations avec le Maroc, la crise est derrière nous. «Nous voulons tous aller vers la relation de voisinage idéale, et le Maroc le veut aussi», a-t-il souligné avant de révéler qu’il s’entretient régulièrement au téléphone avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
Albares a, par ailleurs, écarté un à un les points de friction soulevés par les sénateurs. Concernant notamment la délimitation des frontières maritimes sur les eaux canariennes et la prospection pétrolière, le ministre a assuré avoir demandé des rapports à l’Institut hydrographique marin, qui a certifié que «pour le moment, toutes les prospections dans la zone se trouvent dans les eaux marocaines».
