Mondial 2022. Never again: le Burkina Faso interpelle la CAF contre l’Algérie
A une dizaine de jours de son clash avec l’Algérie, comptant pour la 6e journée des éliminatoires du Mondial 2022, le Burkina Faso ne veut pas revivre le scénario cauchemardesque et injuste de 2013.
Le Burkina Faso et l’Algérie s’affronteront le 16 novembre prochain à Blida, chez le voisin de l’est, dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. L’enjeu est de taille pour les deux sélections, qui sont à égalité pour décrocher la première place de leur groupe, qualificative pour le tour suivant.
Mais à une dizaine de jours de ce clash, le Burkina Faso vient de saisir la Confédération africaine de football (CAF). Dans une lettre datée du 5 novembre et adressée à l’instance continentale du ballon rond, le secrétaire général de la Fédération burkinabé de football (FBF), Alassane D. Dandjinou, exprime des craintes pour les Etalons footballeurs qui feront le déplacement en Algérie.
Le responsable burkinabé évoque un match contre l’Algérie en 2013, dans le cadre des éliminatoires du Mondial brésilien (2014). «L’équipe Burkinabé avait été l’objet de tracas aux fins qu’elle n’aborde pas le match dans les conditions propices à la performance, dont entre autres, des nuisances sonores toute la nuit durant aux abords de son hôtel, des embouteillages créés sciemment sur la voie d’accès au stade, des jets d’objets contre les buts du Burkina et les joueurs empêchés de quitter l’hôtel pour une fouille que les couverts et les serviettes de chambre n’étaient pas au complet», cite-t-il dans le communiqué.
Dandjinou appelle donc la CAF à prendre «les dispositions appropriées (…) pour la sécurité de la délégation du Burkina Faso en Algérie et surtout pour le déroulement du match dans le fair-play, l’esprit sportif, la quiétude et la préservation des chances de chacune des équipes». L’objectif est d’éviter la situation de 2013, qui était «de nature à fausser l’équiter de nos compétitions».
