Investissements: la CGEM et son homologue israélienne identifient près d’une dizaine de secteurs clés
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Israeli Business and Employers Association (IEBO) ont tenu, mardi à Casablanca, une séance de travail sur les opportunités d’investissement et de partenariat dans différents secteurs économiques.
La réunion a permis d’examiner les opportunités offertes pour accélérer davantage la dynamique de coopération entre les entreprises marocaines et israéliennes. Les discussions ont notamment porté sur les perspectives de partenariat dans des secteurs comme l’agriculture, la technologie, l’eau, l’industrie pharmaceutique et le tourisme, mais aussi dans de nouveaux secteurs comme l’industrie du cuir, l’électronique et les services financiers, a précisé le président de la CGEM, Chakib Alj.
Le patron des patrons marocains a également souligné que l’objectif est de construire «des projets industriels ou des services innovants capables de créer de l’emploi pour nos populations et de générer de la valeur ajoutée, dans un esprit win-win». Et d’ajouter que d’autres événements seront tenus prochainement, à l’instar du Forum d’Innovation Maroc-Israël, prévu en mai prochain à Casablanca et qui vise la participation de plus de 100 start-up israéliennes.
De son côté, Ron Tomer, président de l’IEBO et de la Manufacturers Association of Israël, fait part du grand engouement des entrepreneurs israéliens pour l’investissement au Maroc, estimant qu’«il est important de réunir les conditions favorables au renforcement des liens entre les opérateurs économiques». Selon lui, les flux commerciaux entre le Maroc et Israël sont appelés à se développer significativement au cours des cinq prochaines années, le royaume constituant un véritable portail vers le continent africain.
A sa suite, le président de la Fédération des chambres de commerce d’Israël (Federation of Israeli Chambers of Commerce – FICC), Uriel Lynn, a évoqué des secteurs clés où les deux pays peuvent construire des partenariats durables et fructueux, dont notamment l’énergie et l’agriculture. Au niveau de ce dernier secteur, Israël jouit d’une grande expérience en matière de gestion du stress hydrique, dont le Maroc pourrait grandement bénéficier.
