Elections partielles: le gouvernement répond aux accusations du PJD

Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, a déclaré mercredi que les élections partielles organisées par le ministère de l’Intérieur étaient «légales», et ce, en réponse au Parti de la justice et du développement qui considère ces élections comme «illégales».

Mustapha Baitas, qui animait le point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement de ce mercredi 17 novembre, a expliqué que la décision du ministère de l’Intérieur d’organiser des élections partielles est prise lorsqu’il y a des sièges vacants. «Quelques mois avant les dernières élections, des élections partielles ont été organisées pour pourvoir un siège vacant à la Chambre des conseillers dans la circonscription Agadir, et le conseiller parlementaire qui a remporté le siège n’a passé que quelques mois», a également rappelé le responsable gouvernemental, notant qu’il s’agit d’une loi contraignante.

Pour rappel, le Parti de la justice et du développement (PJD) a annoncé qu’il n’est pas concerné par les élections partielles, organisées afin de pourvoir les sièges vacants. Dans un communiqué, le secrétariat général du parti a justifié sa position par le fait que «l’organisation des élections complémentaires dans ce cas n’a aucune base légale et n’est pas encadrée par les lois électorales en vigueur». Il a également déclaré rejeter les amendements apportés aux lois électorales, car «en plus de ne pas pouvoir élire des conseils élus qui expriment la volonté populaire, ils regorgent de brèches, de lacunes juridique et technique».

Le ministre de l’Intérieur a décidé de tenir des élections partielles et complémentaires le 2 décembre prochain, afin de réélire les membres d’un certain nombre de conseils communaux au niveau national, notamment dans les circonscriptions de Tétouan, Oujda et Fkih Ben Salah, ainsi que dans 19 autres circonscriptions territoriales.