Le géant mondial de la voiture électrique Tesla a installé deux stations de ces célèbres «superchargeurs» au Maroc, les premières en Afrique.
Le statut du Maroc en tant que plaque tournante de l’industrie automobile se confirme une fois de plus. Après des géants comme Renault, Stellantis (ex-PSA), le royaume pourrait bientôt accueillir un même pionnier de l’industrie automobile d’aujourd’hui… et de demain. Il s’agit de l’Américain Tesla.
La firme du milliardaire Elon Musk, leader mondial du véhicule électrique, a installé le mois dernier deux stations de ses «superchargeurs» au Maroc. La première est à Casablanca, précisément sur le boulevard Al Massira Al Khadra, et la deuxième à Tanger, sur la route nationale 1. Chacune des stations comptes 4 bornes de recharges.
En général, l’installation de stations de recharge est une des premières étapes de l’implantation de Tesla dans un marché. Celles du Maroc sont les premières installées en Afrique par le géant américain, qui en compte plus de 25.000 à travers le monde.
Supercharging goes to Africa
Tangier, Morocco (4 stalls) https://t.co/y9i0NfTaEk
Casablanca, Morocco (4 stalls) https://t.co/v06eZFfHIn pic.twitter.com/de5LJWdz7i— Tesla Charging (@TeslaCharging) October 4, 2021
L’intérêt de Tesla pour le Maroc n’est pas chose nouvelle. En effet, nous apprenions fin juillet que le groupe américain faisait du sourcing dans le royaume. Suite à un accord avec Tesla Motors, la société américaine STMicroelctronics, implantée à Bouskoura, avait lancé la fabrication du transmetteur principal des engins de la marque américaine, avait rapporté Aujourd’hui le Maroc.
Néanmoins, selon des «sources fiables mais non officielles» de Medias24, l’installation des nouvelles stations de recharge de Tesla au Maroc vise uniquement la commercialisation des véhicules électriques de la marque américaine. Aucun projet d’usine n’est évoqué pour l’heure, a-t-on précisé. Deux possibilités se dégagent, donc, pour l’implantation de Tesla dans le royaume: directement ou via un partenaire local.
Tesla n’est pas le premier géant de la voiture électrique à s’intéresser au Maroc, 2e producteur de véhicules à moteurs (après l’Afrique du Sud) et 1er pour les voitures touristiques en Afrique en 2019. On se souvient du cas de la major chinoise BYD, qui avait signé en décembre 2017 un protocole d’accord avec l’Etat marocain pour développer un «écosystème de véhicules électriques, de train électrique et de batteries électriques». Depuis, plus rien.
