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Marches anti-pass vaccinal: Rachid Achachi alerte sur des tentatives de récupération

Marches anti-pass vaccinal: Rachid Achachi alerte sur des tentatives de récupération

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Un des meneurs du mouvement anti-pass vaccinal au Maroc, Rachid Achachi met en garde contre «toutes tentatives de récupération de cette lutte, au profit d’agenda anti-nationaux».

Depuis le 21 octobre dernier, le pass vaccinal est nécessaire pour se rendre dans les administrations, les restaurants, commerces, salles de sport, etc. au Maroc. Cette mesure, annoncée par le gouvernement Akhannouch seulement trois jours avant son entrée en vigueur, n’a pas été accueillie favorablement par tout le monde.

Plusieurs voix demandent la levée du pass vaccinal, adopté «sans préavis», sans laisser le temps aux Marocains de se préparer. Une pétition a notamment été lancée à cette fin par plusieurs personnalités publiques de divers horizons. Et plus récemment, dimanche 31 novembre 2021, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes du Maroc, pour la même cause.

A la suite d’un appel lancé sur les réseaux sociaux, des centaines de personnes sont sorties à Tanger, Rabat, Casablanca, Agadir ou encore Fès. Ces rassemblements non-autorisés se sont déroulés dans le calme avant d’être dispersés par les forces de l’ordre. Mais certaines personnes, sur les réseaux sociaux, ont tenté de les utiliser pour d’autres intérêts.

Rachid Achachi, un des meneurs du mouvement anti-pass vaccinal, est monté au créneau pour dénoncer ces agissements. Dans un post publié lundi sur les réseaux sociaux, le polémiste et chercheur met en garde contre «toutes tentatives de récupération de cette lutte, au profit d’agenda anti-nationaux, qu’ils viennent de l’étranger ou du Maroc».

Rappelant que «la lutte citoyenne menée contre le pass +anti-citoyen+ est légitime à tous les niveaux», Achachi appelle à se méfier de «tous les faux profils et les pages anonymes, peu importe leur argumentaire ou l’attractivité de leur nom». En effet, tranche-t-il, «une lutte légitime se mène à visage découvert et dans le cadre de la loi, et non cachée derrière une page dont on ne connait pas les auteurs».

Le polémiste rappelle également les lignes rouges à ne pas franchir. «Toute personne qui portera atteinte à un agent de police ou des forces auxiliaires sera considéré dans le cadre de notre lutte comme un ennemi de l’Etat et du Peuple», tonne-t-il, ajoutant qu’«aucune forme de vandalisme ne sera tolérée, qu’il s’agisse des biens publics ou privés. Ceux qui s’y adonneront méritent d’être punis le plus sévèrement possible par la justice.»

Le chroniqueur radio poursuit: «Notre lutte n’est pas menée contre l’Etat, mais contre une décision politique décidée par l’actuel gouvernement qui doit en assumer la pleine responsabilité.» Et d’ajouter que seul le drapeau marocain sera accepté durant les manifestations. «Tout autre drapeau que le nôtre sera perçu comme une trahison, une tentative de récupération du mouvement, ou de déstabilisation de notre pays», met-il en garde.

Enfin, Achachi appelle les pages du genre «اتحاد المغاربة الرافضين لجواز التلقيح لجواز التلقيح» à dévoiler l’identité de leurs administrateurs, «au risque d’être classées par nous comme pages hostiles aux intérêts du Maroc, ou comme instruments de puissances étrangères hostiles au Maroc».

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