Vidéo. «Mica»: le dernier film d’Ismaël Ferroukhi sort en salles ce mercredi
Le dernier film du réalisateur franco-marocain Ismaël Ferroukhi, «Mica», sort dans les salles obscures du royaume ce mercredi 22 décembre.
Produit par la société La Prod, le casting du long métrage se compose de Sabrina Ouazzani, Zakaria Inan et Azelarab Kaghat. «Mica» se veut un film porteur d’espoir sur le tennis et le pouvoir de la jeunesse marocaine de changer son destin. Il raconte l’histoire de Mica, enfant de la campagne casablancaise, dont le rêve est de sortir de la pauvreté. Arraché à son cocon familial, le jeune garçon travaille dans un club de tennis de la métropole pour subvenir aux besoins de sa famille.
Pour Mica, la seule issue est de quitter le pays pour un «avenir meilleur». Obsédé par cette idée, il baisse les yeux et fait son travail malgré les humiliations et le mépris auxquels il fait face. Mais sa vie bouscule quand il rencontre Sophia. Dès lors, il se rend compte de plus en plus qu’il peut effectivement changer son destin dans son pays. Ainsi commence son combat pour réaliser ses rêves.
Pour le réalisateur Ismaël Ferroukhi, «l’enfance est à la fois l’innocence et l’apprentissage, mais aussi un moment où tous les rêves sont possibles. Faire un film sur l’enfance me permet de rester dans la légèreté, même dans les situations les plus graves».
Pour «Mica», le réalisateur s’est inspiré de deux rencontres personnelles. Il s’agit de celle avec un ramasseur de balles casablancais et d’une autre avec un groupe d’enfants marocains à Paris. «Chacun de mes films traite essentiellement des écarts culturels, de la transmission, et à travers cela, de la complexité des relations humaines», confie-t-il.
Ferroukhi est un réalisateur franco-marocain né à Kenitra en 1962. Son premier court métrage, «L’Exposé», a remporté plusieurs prix dont le Kodak du court métrage du prestigieux Festival de Cannes en 1993. Il a également été sacré Meilleur réalisateur du monde arabe en 2011 pour son film «Les Hommes Libres» au Festival d’Abu Dhabi.
