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Variole du singe : ce que l’on sait sur ce nouveau virus

Variole du singe : ce que l’on sait sur ce nouveau virus

La variole du singe ou Monkeypox est un virus qui commence à se répandre dans le monde. Elle est originaire d’Afrique. Plusieurs cas ont été détectés en Europe, en Afrique de l’Ouest et en Amérique du Nord, ce qui laisse place à une certaine inquiétude. Encore très peu connue, voici ce que l’on sait sur cette maladie infectieuse émergente

 

C’est quoi la variole du singe ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), L’orthopoxvirose simienne, ou variole du singe, ou encore Monkeypox est une zoonose virale rare, une sorte de virus qui se transmet à l’être humain par les animaux que l’on observe principalement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, à proximité des forêts tropicales humides.

Ce virus ressemble à celui de la variole (une pathologie infectieuse et contagieuse, due à un virus de la famille des poxvirus) sur le plan clinique mais le monkeypox est dû à un poxvirus différent du virus de la variole, explique l’OMS. Le premier cas humain a été détecté en 1970, en République démocratique du Congo chez un garçon de 9 ans vivant dans une région où la variole avait été éliminée depuis 1968.

Quels sont les symptômes ?

Cette pathologie est appelée communément « variole du singe », car ces symptômes se rapprochent, en moins grave, à ceux de la variole qui a été éradiquée totalement en 1980.

Elle se manifeste, le plus souvent, avec l’apparition d’une fièvre soudaine et virulente et des douleurs musculaires. Ensuite, vient la période d’éruption cutanée sur les mains et le visage, comme une varicelle

Existe-t-il un traitement ou un vaccin ?

Aucun vaccin ni traitement n’est spécifique à la Monkeypox. Toutefois, la maladie peut être endiguée grâce au vaccin contre la variole qui serait efficace à 85%. Néanmoins, il n’est plus disponible à cause de la disparition totale de la maladie depuis plusieurs années.

Comment le prévenir ?

L’OMS explique que la réduction des contacts entre les animaux transmetteurs et l’être humain reste primordiale ainsi que la vigilance et l’identification rapide. Ces points sont la clé pour éviter une épidémie.

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