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Valorisation des déchets: le Maroc toujours en retard

Valorisation des déchets: le Maroc toujours en retard

Moins de 8% des déchets au Maroc sont valorisés, essentiellement par des acteurs informels, a récemment révélé la Direction générale des collectivités territoriales.

Le comité de pilotage de la mise en œuvre du protocole d’accord relatif à la valorisation des déchets ménagers a tenu, lundi 28 février, sa première réunion. L’objectif était de discuter notamment de la gouvernance du programme et du calendrier des projets prioritaires à mener, précise un communiqué de la Direction générale des collectivités territoriales publié mercredi.

Les déchets ne doivent pas forcément être une nuisance, mais plutôt une opportunité à saisir. Et le Maroc, comme de nombreux pays, l’a bien compris depuis plusieurs années. Alors, où en est-on?

«Grâce à l’engagement de l’Etat, aux efforts déployés par les Collectivités Territoriales et l’implication du secteur privé, le secteur de la gestion des déchets ménagers a connu des améliorations importantes», note le communiqué, citant les taux de 96% réalisé en matière de professionnalisation de la collecte et de 63% en matière d’enfouissement contrôlé des déchets.

Cependant, «malgré tous ses efforts, la valorisation des déchets ménagers et assimilés, bien qu’inscrite parmi les objectifs du Programme National des Déchets Ménagers et assimilés accuse toujours un retard», déplore la DGCL. Et de révéler que «moins de 8% des déchets sont valorisés, essentiellement par des acteurs informels».

Pour rappel, le Comité de pilotage est composé des signataires du protocole d’accord relatif à la valorisation des déchets ménagers. Présidé par le ministère de l’Intérieur, il comprend ainsi les ministères de l’Economie et des finances, de l’Industrie et du commerce, de la Transition énergétique et du développement durable, ainsi que l’Association professionnelle des cimentiers.

Les principaux objectifs de ce partenariat entre les pouvoirs publics et les cimentiers sont: la réduction de 45% des quantités de déchets à enfouir dans les centres d’enfouissement et de valorisation à l’horizon 2030 et l’atteinte d’un taux de valorisation de plus de 25% et un taux d’enfouissement ne dépassant pas 35%.

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