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Sexe contre bonnes notes : deux ans de prison ferme pour un des cinq harceleurs

Sexe contre bonnes notes : deux ans de prison ferme pour un des cinq harceleurs

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Le verdict est tombé hier mercredi en fin d’après-midi. La chambre criminelle près du tribunal de première instance de Settat a condamné un des cinq professeurs à deux ans de prison ferme.

La série de scandales de chantage et de harcèlement sexuel se poursuit. Reporté à plusieurs reprises depuis l’éclatement de l’affaire «sexe contre bonnes notes», un premier verdict est finalement tombé. M.M, un des cinq professeurs harceleurs dans cette affaire, a écopé de 2ans de prison. Retour sur une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre.

Le scandale de «sexe contre bonnes notes» fut le premier du genre. Comme ceux qui l’on suivit, c’est sur les réseaux sociaux que l’affaire a éclaté au grand jour. Des captures d’écran de conversation à caractère sexuel ont été publiées par des étudiantes. Stupéfaits, des Marocains les partagent en masse. L’affaire finit par prendre de l’ampleur, les professeurs soupçonnés sont suspendus, le doyen décide de présenter sa démission.

Ainsi, un enseignant en sciences économiques a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur avec violence et de harcèlement sexuel. Quant aux 4 autres, 2 d’entre eux sont poursuivis en état de liberté provisoire. Ils devaient comparaitre devant le juge ce jeudi. Ces derniers font l’objet de lourdes accusations: incitation à la débauche, discrimination fondée sur le sexe….

Pour sa part, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur a profité de son passage lors d’une émission sur 2M pour réagir. Il a en premier lieu tenu à rappeler que ce fléau ne concerne pas seulement le Maroc mais le monde entier. « Cependant, Nous avons aussi créé une commission composée d’experts en droits de l’homme, de victimes de harcèlement et d’étudiants afin de penser ensemble à des solutions pour éradiquer ce fléau », explique le ministre.

Après le scandale de «sexe contre bonnes notes», tel un effet domino, des étudiants de certaines écoles supérieures du royaume ont à leur tour lancé des alertes sur les réseaux sociaux. Il s’agit de l’ENCG de Oujda, de l’Ecole roi Fahd de traduction et de l’EST de Casablanca pour ne citer que celles-là. Tous ces scandales auront quand même servi à lancer un débat national sur la question.

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