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Maroc/Suisse: vers un véritable partenariat dans le secteur privé

Maroc/Suisse: vers un véritable partenariat dans le secteur privé

La secrétaire d’État à l’Économie de la Suisse, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, et le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, ont souligné, mardi à Casablanca, la nécessité de promouvoir le partenariat maroco-suisse dans le secteur privé.

S’exprimant lors d’une rencontre, en présence d’une pléiade d’opérateurs économiques, Mme Ineichen-Fleisch s’est félicitée du partenariat « solide » entre le Maroc et la Suisse, comme en témoignent les échanges commerciaux et les liens profonds entre les deux pays, ajoutant que ce partenariat devrait également permettre d’élargir la coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines en plus de renforcer les liens entre les entrepreneurs des deux pays.

Après avoir rappelé que la Suisse constitue le 5ème partenaire économique du Maroc et le Maroc est le 3ème partenaire commercial de la Suisse en Afrique, Mme Ineichen-Fleisch a mis en avant la volonté de son pays de capitaliser sur ces acquis et sur les complémentarités entre les deux parties, pour faire face ensemble aux défis économiques mondiaux actuels et inscrire les deux économies dans une croissance durable et partagée.

De son côté, M. Alj qui a salué la qualité des relations entre le Royaume du Maroc et la Suisse qui ont toujours été empreintes d’amitié et de respect mutuel, a affirmé que ces liens se traduisent par la conclusion de différents accords couvrant de nombreux domaines, notamment la protection des investissements, la non double imposition, ainsi que l’accord de libre-échange entre le Maroc et l’Association européenne de libre- échange (AELE).

« Une cinquantaine d’entreprises suisses est déjà implantée au Maroc et opère dans divers secteurs tels que l’agroalimentaire, l’industrie chimique et pharmaceutique, l’assurance, les machines et l’électronique », a-t-il fait savoir, notant que les conditions cadres pour le développement des échanges commerciaux entre les deux pays sont solides.

« La Suisse, a-t-il dit, est un partenaire commercial du Maroc et ce, depuis de nombreuses années. Certes nos échanges commerciaux progressent au fil des années mais ils peinent à dépasser les 5,4 milliards de dirhams (MMDH) en 2020 ».

M. Alj a, en outre, souligné l’impératif d’identifier de nouveaux moyens pour renforcer davantage la coopération, que ce soit sur le plan commercial, ou sur le plan « investissement » et « co-investissement » porteurs de croissance partagée et d’emploi, surtout dans le contexte mondial actuel.

Il a également souligné que le Maroc est une destination « fiable » pour les opérateurs suisses souhaitant se développer à l’international, en plus de sa position géographique, sa stabilité politique et macro-économique et l’ouverture de son économie via plus de 60 accords de libre échange.

« Le Royaume a connu de nombreuses avancées, notamment en termes d’infrastructures, de connectivité, de finance, de formation du capital humain, d’innovation entre autres, qui lui permettent d’être aujourd’hui dans le top 50 du Doing Business », a-t-il fait remarquer, soulignant que grâce à plusieurs stratégies sectorielles déployées et sa compétitivité en termes d’énergie, de capital humain et de foncier, le Maroc attire de plus en plus d’investissement dans l’automobile, l’aéronautique, le textile, la chimie, la santé, les énergies renouvelables, l’agriculture et bien d’autres.

Il a, par ailleurs, relevé que la Suisse peut bien entendu constituer une plateforme de croissance pour les entreprises marocaines pour de nombreuses raisons, notamment sa stabilité politique, économique et financière, la solidité de son industrie, l’excellence de son capital humain, la flexibilité de son marché du travail et l’investissement important dans l’innovation et la technologie.

Et de soutenir que la nouvelle stratégie MENA, adoptée par le Conseil fédéral de Suisse et qui repose sur les priorités liées à la migration, au développement durable, à l’éducation et aux nouvelles technologies, ouvre également la voie à de nombreuses pistes de coopération entre les entreprises des deux pays.

« La volonté est là et les perspectives s’annoncent prometteuses. À nous de mettre en place des « quickwins » et d’identifier de nouveaux secteurs porteurs à explorer, afin de donner une nouvelle dimension à notre partenariat économique », a-t-il conclu.

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