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Manifestations contre les coupures de courant atteignent un niveau critique en Afrique du Sud

Manifestations contre les coupures de courant atteignent un niveau critique en Afrique du Sud

Sans électricité jusqu’à 11 heures par jour: des centaines de personnes sont descendues dans la rue mercredi à Johannesburg pour protester contre les coupures de courant endémiques dans la première puissance industrielle du continent, incapable de produire assez de courant

En tee-shirts bleus aux couleurs du premier parti d’opposition (DA, Alliance démocratique), les manifestants, qui doivent se rendre devant le siège du parti au pouvoir ANC (Congrès national africain) brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire « Assez c’est assez », « Le délestage est un crime », « Le pouvoir au peuple ».

Un rassemblement est également prévu au Cap.

Gravement endettée, l’entreprise publique Eskom qui produit 90% de l’électricité du pays se débat avec des centrales vieillissantes et mal entretenues, régulièrement en panne.

Pour pallier le manque, la population de 60 millions d’habitants et les entreprises sont soumises à des délestages programmés. La durée de ces coupures a atteint des records depuis l’année dernière, pouvant aller jusqu’à plus de 11 heures par jour.

Le pays est actuellement aux stades 3 et 4 des délestages sur une échelle pouvant aller jusqu’à 8, ce dernier stade prévoyant plus de 13 heures de coupure par jour.

Les coupures affectent la vie de tous les jours, explique à l’AFP Marino Hughes, 22 ans, étudiant: « On doit charger nos téléphones à certaines heures. On doit cuisiner à certaines heures. On ne devrait pas avoir à vivre de cette façon en Afrique du sud ».

« La nourriture est avariée dans nos frigos. L’électricité est un besoin et on ne comprend pas pourquoi l’Afrique du sud en manque. Que fait l’ANC ? », interroge Mpana Hlasa, 35 ans, qui travaille dans une école à Soweto.

Les coupures récurrentes frappent aussi durement l’économie et notamment la filière alimentaire.

En tee-shirts bleus aux couleurs du premier parti d’opposition (DA, Alliance démocratique), les manifestants, qui doivent se rendre devant le siège du parti au pouvoir ANC (Congrès national africain) brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire « Assez c’est assez », « Le délestage est un crime », « Le pouvoir au peuple ».

Un rassemblement est également prévu au Cap.

Gravement endettée, l’entreprise publique Eskom qui produit 90% de l’électricité du pays se débat avec des centrales vieillissantes et mal entretenues, régulièrement en panne.

Pour pallier le manque, la population de 60 millions d’habitants et les entreprises sont soumises à des délestages programmés. La durée de ces coupures a atteint des records depuis l’année dernière, pouvant aller jusqu’à plus de 11 heures par jour.

Le pays est actuellement aux stades 3 et 4 des délestages sur une échelle pouvant aller jusqu’à 8, ce dernier stade prévoyant plus de 13 heures de coupure par jour.

Les coupures affectent la vie de tous les jours, explique à l’AFP Marino Hughes, 22 ans, étudiant: « On doit charger nos téléphones à certaines heures. On doit cuisiner à certaines heures. On ne devrait pas avoir à vivre de cette façon en Afrique du sud ».

« La nourriture est avariée dans nos frigos. L’électricité est un besoin et on ne comprend pas pourquoi l’Afrique du sud en manque. Que fait l’ANC ? », interroge Mpana Hlasa, 35 ans, qui travaille dans une école à Soweto.

Les coupures récurrentes frappent aussi durement l’économie et notamment la filière alimentaire.

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