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Les technologies innovantes, une solution au problème du déficit hydrique

Les technologies innovantes, une solution au problème du déficit hydrique

La gestion du déficit hydrique passe par la promotion des technologies innovantes dans le domaine de l’eau, et particulièrement le dessalement d’eau de mer, a souligné, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi. Les détails.

La gestion du stress hydrique passe par le développement de la technique de la réutilisation des eaux usées épurées, la réalisation des interconnexions entre bassins hydrauliques, l’amélioration de l’efficacité hydrique et la sensibilisation des usagers à la rationalisation de l’utilisation de l’eau, a fait remarquer le directeur de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, lors d’une session sous le thème « De nouvelles solutions à un vieux problème : Comment résoudre le stress hydrique » dans le cadre du Global Investment Forum 2022.

Tout en rappelant le contexte hydrique actuel du royaume marqué par la raréfaction des ressources en eau, El Hafidi a passé en revue une kyrielle de solutions proposées pour faire face au problème du stress hydrique.

Dans ce sillage il a mis en relief l’expérience avérée de l’ONEE en matière de dessalement d’eau de mer, avant de donner un aperçu sur le programme d’investissement de l’Office pour le renforcement et la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable et l’accès à l’assainissement liquide dans les différentes régions du royaume à l’horizon 2035.

Sur un autre registre, El Hafidi a indiqué que, le Maroc a franchi des « pas géants » en matière d’introduction des énergies renouvelables, qui ont permis au royaume de produire de l’électricité à un coût très compétitif au niveau mondial.

« Le Maroc est considéré comme un modèle en matière de développement des énergies renouvelables, ce qui a permis de recourir au dessalement de l’eau de mer, une technique qui permettra au royaume de réduire sa dépendance aux ressources superficielles des barrages et des eaux souterraines », a-t-il enchainé.

Pour rappel, le Global Investment Forum 2022, organisé du 16 au 17 novembre 2022 au palace « La Mamounia » à Marrakech, a connu la participation de plusieurs hauts responsables du Maroc et d’Israël ainsi que des intervenants opérant dans différents secteurs comme la finance, l’eau, l’énergie, l’environnement, l’industrie, le tourisme, l’innovation et l’entreprenariat.

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