En lecture
La CGEM appelle le gouvernement à réduire la charge fiscale sur les sociétés

La CGEM appelle le gouvernement à réduire la charge fiscale sur les sociétés

La CGEM a appelé le nouveau gouvernement à préserver la compétitivité des entreprises marocaines face à la concurrence mondiale, en réduisant la charge fiscale, en révisant les taxes sur les produits importés et en instaurant une fiscalité verte pour promouvoir une transformation environnementale responsable.

A cet égard, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a proposé, à travers un communiqué consulté par Ni9ach21, de commencer à réduire le taux de l’impôt sur les sociétés pour qu’il corresponde au niveau internationalement reconnu, et de réduire l’impôt minimum en vue de sa suppression dans les 5 ans.

Le représentant du secteur privé auprès des pouvoirs publics a également appelé à la réforme des taxes locales, qu’elle considère comme un «réel obstacle» à l’investissement au vu de la multiplicité des taxes et redevances, la généralisation de la taxe sur la valeur ajoutée dans la limite de 10% pour les équipements solaires, et la mise en place d’un prêt fiscal destiné à la recherche et au développement.

«La récente publication de la loi cadre sur la fiscalité, dont les termes ont été convenus par l’ensemble des parties prenantes lors des troisièmes assises de la fiscalité, constitue le signal positif donné par l’Administration pour la poursuite de réformes économiques et sociales majeures, en phase avec les  exigences en matière d’équité et de soutien à la compétitivité», note la CGEM.

Le patronat marocain expose également sa vision de la Loi de finances 2022. Celle-ci s’articule autour de la «préservation de la compétitivité des entreprises soumises à la concurrence mondiale», la «garantie de l’équilibre dans les trésoreries des entreprises tout en maintenant leurs capacités de financement» et le «renforcement des mécanismes de confiance entre le contribuable et l’Administration».

La CGEM recommande par ailleurs de «continuer à soutenir l’investissement du tissu productif à travers le renforcement de la commande publique en maintenant les budgets alloués, l’encouragement de la préférence nationale et l’orientation d’une quote-part significative aux TPMEs».

Enfin, la Confédération réitère sa mobilisation et son engagement auprès des pouvoirs publics pour «concrétiser l’ensemble de ces propositions en vue d’accélérer la croissance économique de  notre pays».

© Africa Times All Rights Reserved. Terms of Use and Privacy Policy

Inscrivez-vous à notre newsletter

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir nos dernières informations

You have Successfully Subscribed!