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Congo-Brazzaville : un prêt de 50 millions de dollars accordé par la Banque mondiale

Congo-Brazzaville : un prêt de 50 millions de dollars accordé par la Banque mondiale

La représentante de la Banque mondiale en république du Congo, Korotoumou Ouattara, a signé lundi à Brazzaville, un accord de financement de 50 millions de dollars, avec la ministre congolaise du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Il s’agit du premier appui budgétaire de l’institution financière au Congo depuis 2005. Cette enveloppe, indique-t-on, est destinée à soutenir les politiques de développement, les réformes des finances publiques et les activités inscrites au plan national de développement 2022-2026 du Congo-Brazzaville.

Ce prêt permettrait également d’appuyer le secteur privé national qui a été impacté par la double crise économique et sanitaire, de renforcer la gestion des dépenses publiques et de poursuivre la modernisation de la procédure de collecte des recettes de l’Etat.

« Il y a de cela près de deux décennies. Le succès de ce programme au cours des trois prochaines années et l’atteinte des résultats exigent un engagement politique constant des gouvernants congolais pour maintenir le cap des réformes », a déclaré Korotoumou Ouattara.

Pour sa part, Ebouka-Babackas, a fait savoir que cet appui va permettre de corriger les déséquilibres macroéconomiques, de poursuivre l’assainissement des finances publiques et la restructuration globale de la dette et de renforcer la gouvernance.

A noter que, l’AMS/X vient d’être implantée en république du Congo. Selon Maxence Ondongo, agent du Système et moyens de paiement du Trésor public congolais, cette application est destinée à regrouper dans un compte unique tous les comptes des départements ministériels, jusque-là éparpillés dans les banques secondaires.

Par ailleurs, « ce compte permettra au Trésor public congolais d’avoir une meilleure gestion des recettes publiques, en termes d’encaissement et de décaissement. Cela profitera non seulement au Congo- Brazzaville, mais aussi aux autres pays de la CEMAC, ainsi qu’aux partenaires financiers, tels que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) », a-t-il-ajouté.

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