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Brahim Ghali: les dessous de son entrée illégale en Espagne enfin révélés

Brahim Ghali: les dessous de son entrée illégale en Espagne enfin révélés

L’affaire Brahim Ghali continue de faire couler beaucoup d’encre. Le général José Luis Ortiz Cañabate, ex-chef de la base militaire de Saragosse, a affirmé que l’ordre de laisser passer le chef du Polisario a été donné par le ministère des Affaires étrangères.

Du nouveau sur la polémique autour de l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne. L’armée de l’Air espagnole a en effet révélé avoir reçu des instructions claires et concises du ministère des Affaires étrangères afin de «faciliter» l’entrée du chef du Polisario sur le territoire espagnol, le 18 avril dernier, sans procéder au contrôle des passeports.

Dans son rapport adressé au juge du tribunal enquêtant sur cette affaire, le général José Luis Ortiz Cañabate, alors chef de la base militaire de Saragosse où s’est posé l’avion présidentiel algérien transportant Ghali, révèle avoir reçu par téléphone, quelques heures avant l’atterrissage, un ordre de la division des Relations internationales de l’État-major de l’armée de l’Air. Cet ordre disait de ne pas soumettre les passagers du vol en provenance de l’Algérie au contrôle des passeports ni la douane.

Selon El Español, «le ministère des Affaires étrangères a violé ses propres règles, les procédures établies par l’armée de l’air et la convention Schengen de l’Union européenne». Le site d’information électronique condamne ainsi les manœuvres d’Arancha González Laya, cheffe de ce département, pour que le leader séparatiste puisse entrer en Espagne en catimini.

Selon les médias espagnols, Arancha González Laya risque sa place au sein de l’exécutif espagnol à l’approche du remaniement ministériel prévu par Pedro Sanchez à la mi-juillet. La cheffe de la diplomatie espagnole risque également d’être poursuivie pour transgression du code frontières Schengen, qui exige des pays de l’Union européenne de contrôler les passeports de tous les voyageurs non européens. Quelques noms de personnalités sont déjà évoqués pour la remplacer à la tête des Affaires étrangères espagnoles.

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