Intelcia ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires (CA) de 1,5 milliard d’euros à horizon 2025, a affirmé dans un entretien accordé au Time Magazine, le président directeur général (PDG) de la multinationale marocaine spécialiste de l’outsourcing, Karim Bernoussi.
Intervenant dans une rubrique intitulée «Maroc, la porte d’entrée du commerce international en Afrique», Bernoussi est revenu sur les prémices de la création de cette entreprise marocaine aux ramifications internationales en passe d’atteindre cette année un CA de 700 millions d’euros grâce à son implantation aux quatre coins du monde.
Co-fondée en 2000 par Bernoussi, Intelcia est passé d’une petite start-up à une grande entreprise multinationale, indique l’article consacré aux chefs d’entreprises marocains, précisant que le géant marocain de l’externalisation compte déjà 35.000 employés et des bureaux dans 16 pays, principalement en Afrique et en Europe.
«Dès le début, nous avons décidé de voir grand, car nous avons réalisé que si nous n’avions que des ambitions modestes, nous finirions par être rachetés nous-mêmes», a expliqué Bernoussi au magazine américain, ajoutant que pour «éviter cela, nous avions compris la nécessité de disposer d’une structure financière modulable».
Pour atteindre cet objectif, il fallait, selon lui, positionner Intelcia comme le partenaire d’externalisation par défaut des entreprises ayant des ambitions panafricaines, note le journal, poursuivant que cette success-story revient également aux acquisitions faites à l’étranger, notamment en France.
«Nous voulions prouver qu’une entreprise marocaine pouvait se développer à l’international et réussir à investir dans une entreprise européenne, plutôt que l’inverse», a relevé Bernoussi, soulignant que «cela a contribué à établir le groupe Intelcia comme une organisation internationale».
Le PDG veille toutefois à ce que la croissance d’Intelcia ne se fasse pas au détriment de son engagement en faveur du bien-être et du développement personnel de ses collaborateurs, qui constituent l’ADN de l’entreprise depuis ses débuts.
«Nous ne sommes pas uniquement axés sur les chiffres, et nous ne sommes pas complètement fixés sur les bénéfices», a déclaré Bernoussi, assurant qu’au bout du compte, le groupe s’intéresse avant tout aux personnes.
