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Compétentes, expérimentées, ultra-modernes: qui sont les 7 femmes d’Aziz Akhannouch?

Compétentes, expérimentées, ultra-modernes: qui sont les 7 femmes d’Aziz Akhannouch?

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Une première dans l’histoire du Maroc: 7 femmes figurent parmi les membres du nouveau gouvernement dévoilé ce jeudi 7 octobre. Qui sont-elles?

Le roi Mohammed VI a présidé ce jeudi 7 octobre la cérémonie de nomination des 24 membres de l’équipe d’Aziz Akhannouch. Le nouvel Exécutif présente la particularité d’être jeune, mais surtout, il compte 7 femmes parmi ses 24 membres (hors Akhannouch), soit un taux de près d’1/3. Cela est une première dans l’histoire du royaume. Mais encore plus révolutionnaire, ces dames de fer sont à la tête de départements ministériels parmi les plus importants.

Nabila Rmili n’est plus à présenter, étant devenue récemment la première femme maire de Casablanca. Avant cela, elle occupait la très importante fonction de directrice régionale de la santé de Casablanca-Settat. Elle était ainsi en première ligne de la lutte contre le coronavirus, notamment dans la capitale économique, ville d’environ 4,2 millions d’âmes. Ainsi, son arrivée à la tête du ministère de la Santé est tout sauf une grande surprise, ses faits d’armes parlant pour elle.

Quant à Nadia Fettah Alaoui, sa nomination à la tête de l’Economie ne fait que traduire la reconnaissance unanime du travail qu’elle a abattu depuis 2019 à la tête d’un autre secteur stratégique, à savoir le Tourisme. Ancienne de la Compagnie africaine d’assurance, à l’origine de la naissance du fonds d’investissement Maroc Invest et ex-DG de Saham assurance, elle a fondé le club des femmes administrateurs. En d’autres termes, elle est le cocktail parfait entre leadership, vision et expérience.

C’est donc Fatima Zahra Ammor qui hérite du Tourisme, un secteur qui se remet peu à peu de l’impact de la Covid-19. Mais soyez rassurés, la nouvelle ministre arrive sur un terrain qu’elle connaît très bien. Cette ancienne directrice marketing d’Akwa Group a été non moins que la commissaire générale du Pavillon du Maroc à Expo Milano en 2015, à l’époque un univers très masculin. C’est donc une femme de poigne, rompue à la gestion des grands projets, qui s’attaque au défi de remettre le Maroc sur la carte touristique mondiale.

Comme Rmili à Casablanca, Fatima Zahra Mansouri est aussi maire d’une des trois plus grandes villes du Maroc: Marrakech. La nouvelle ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville avait déjà occupé cette fonction de 2009 à 2015. Nous avons donc affaire à une crack de la gestion des affaires publiques, qui porte également la casquette de présidente du Conseil national du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM). What else?

Leila Benali, elle, fait son entrée dans le gouvernement marocain en tant que ministre de la Transition énergétique et du développement durable. Un gros dossier, donc, quand on sait les importantes ambitions du royaume en la matière. Mais ne vous méprenez pas: ce milieu lui est tout sauf étranger. L’experte internationale en énergie a fait partie de la Superteam qui a élaboré l’un des plus grands chantiers de l’Histoire récente du royaume. J’ai nommé le Nouveau modèle de développement. Comme quoi, elle connaît très bien son ennemi.

Nos deux dernières ministres sont des universitaires bardées de récompenses. Awatef Hayar, en charge de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, est, par exemple, la première Marocaine agrégée en génie civil de l’École normale supérieure de Cachan (obtenue en 1992). Présidente du projet Casablanca IEEE Core Smart City et co-fondatrice d’E-madina, elle est depuis juin 2019 présidente de l’Université Hassan II de Casablanca. Historique, une fois de plus: elle est la deuxième femme jamais nommée à cette fonction au Maroc.

Quant à Ghita Mezzour, elle a été nommée ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la réforme administrative. Et le numérique, ça la connaît. Elue en 2015 «star montante» par le département de Génie Electrique et Informatique de MIT, elle est experte en big data, intelligence artificielle et même cybersécurité. Elle a notamment piloté des projets liés à l’IA pour des organisations d’envergure comme l’OTAN, la Banque mondiale ou encore USAID. Fondatrice de la startup Data in Seconds (un nom qui veut tout dire), elle a également enseigné à l’Université internationale de Rabat.

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