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Communication, pass sanitaire, frontières, prix… Sujets qui fâchent: ce qu’en dit Akhannouch

Communication, pass sanitaire, frontières, prix… Sujets qui fâchent: ce qu’en dit Akhannouch

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Lors de sa sortie sur Al Aoula et 2M, mercredi 19 janvier, le chef du gouvernement a eu à répondre aux critiques quant à «un faux départ» de son équipe sur nombre de questions. Voici ses arguments:

 

Sur le manque de communication
«Les Marocains veulent voir des résultats et non Aziz Akhannouch»

«Il faut tenir compte du contexte dans lequel ce gouvernement est né, notamment des élections générales qui ont requis beaucoup d’efforts. Il fallait, par la suite, travailler vite pour éviter toute déperdition de temps. En deux mois, nous avons constitué notre gouvernement, préparé notre programme que nous avons soumis au Parlement, élaboré la Loi de finances, entre autres. En matière de communication, nous avons quand même tenu 14 Conseils de gouvernement, 22 séances de questions orales au Parlement, 4 commissions d’investissements, etc. Nous travaillons pour honorer nos engagements vis-à-vis des Marocains. Et ceux-ci attendent plus des résultats concrets qu’un discours du chef du gouvernement. On prendra la parole quand cela sera nécessaire».

Sur le pass sanitaire
«La santé de tous avant toute chose»

«Je comprends que certaines parties refusent une telle mesure, mais mon rôle est de l’appliquer. Il y va de notre capacité en tant que pays à assurer la santé du plus grand nombre et faire que cette pandémie soit derrière nous. Cela étant, il existe, malgré la prolifération du variant Omicron, très peu de restrictions et la vie reprend peu à peu son cours normal. Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de se faire vacciner. Que 22% de la population cible ait pris sa troisième dose a quelque chose d’alarmant pour moi».

Sur la fermeture des frontières
«Je reste optimiste… pour les semaines à venir»

«Il ne fait aucun doute que cette mesure se justifiait au départ et cela nous a évité bien de mauvaises surprises. Nous ne connaissions pas assez la nature et la portée du nouveau variant. Aujourd’hui, nous maîtrisons mieux la situation et le fait est qu’Omicron est parmi nous. La réouverture des frontières est à l’étude, mais nous devons nous astreindre aux recommandations du comité scientifique et du comité interministériel (en charge du dossier Covid-19, NDLR). Mon souhait est que les frontières soient de nouveau ouvertes au plus vite. Je pense notamment au secteur touristique qui en pâtit. Et je reste optimiste pour les semaines à venir».

Sur la hausse des prix
«Un effet de conjoncture et la situation est sous contrôle»

«Nous avons alloué pas moins de 17 milliards de dirhams de subventions pour juguler la hausse des prix. Le taux d’inflation, lui, reste à 1,8%, quand il est à 7% aux Etats-Unis et à 35% en Turquie. Les prix des viandes, des fruits et légumes, de la farine, du gaz et du sucre, notamment, n’ont pas subi de changements au Maroc. Sans cet effort, le prix de la bonbonne de gaz, par exemple, se serait multiplié par 5 ou 6. Ce qui change, ce sont les prix de certains intrants, des carburants et de l’huile de table qui dépendent des prix à l’international et font l’objet d’une dérégulation de la chaîne d’approvisionnement au niveau mondial. Nous avons, à ce titre, mis en suspens toute réforme de la Caisse de compensation en attendant que la situation se stabilise».

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