La 1ère édition du Casablanca Chess Week (CCW), qui met à l’honneur le jeu d’échecs, a été lancée, lundi 30 mai au siège de la bourse de Casablanca, en présence notamment de responsables de la Fédération internationale des échecs (FIDE).
Dans un entretien à la MAP, le président délégué de la FIDE, Bachar Kouatly passe en revue l’importance de ce jeu et les enjeux socio-économique qu’il crée.
1-Quelles sont les qualités du jeu d’échecs?
Il s’agit d’un outil extraordinaire pour la jeunesse. La 1ère édition du Casablanca Chess Week (CCW) mettra en avant les relations possibles grâce à ce jeu, ce sport, cet art et cette culture millénaire, originaire du monde arabe et transmise en occident et qui continue aujourd’hui avec toute les technologies existantes.
Donc c’est montrer la relation qui existe à travers cet outil, qui rassemble pas loin de 800.000 pratiquants dans le monde. Le Maroc est très important pour la Fédération internationale, et aura un rôle à jouer certainement, car il dispose d’une jeunesse qui est très bonne en mathématique. Je pense que, quelque part, l’organisation de cet événement était toute naturelle.
2-Peut-on introduire facilement ce jeu auprès des jeunes?
C’est un outil qui peut être introduit rapidement chez les jeunes et permet d’être à égalité.
Nous disposons d’un champs de bataille et d’une société en mouvement. C’est un apprentissage qui va donner aux jeunes des outils très puissants pour l’avenir.
3-Quelles sont les perspectives de cette discipline?
Cette discipline est universelle. Les règles sont les mêmes dans le monde entier.
Il y a 5 disciplines dans le monde où les enfants peuvent dépasser les adultes: les langues, l’informatique, les maths, la musique et les échecs, car aux échecs, on a pas besoin de force physique ni d’expérience, il suffit de comprendre les mécanismes.
Pour un enfant, battre un grand parent est très valorisant et cela permet d’avoir confiance dans le future et bâtir une belle vie.
