Le Maroc et la République démocratique du Congo s’affrontent, ce mardi soir à Casablanca, dans le cadre de la phase retour des barrages de qualification pour le Mondial 2022. Mais la dernière nuit a été assez mouvementée pour les Léopards.
Arrivée sur le sol marocain le dimanche 26 mars, l’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo (RDC) entrera ce mardi dans la tanière des Lions de l’Atlas pour espérer décrocher un ticket pour la grand-messe mondiale du football, prévue en novembre prochain au Qatar.
Dans un premier temps, le staff technique de la RDC a choisi la ville d’El Jadida pour préparer sereinement ses éléments. Puis lundi, les Léopards ont posé leurs bagages dans l’un des hôtels 5 étoiles de Casablanca, à la veille du clash contre les Lions de l’Atlas. Mais la nuit n’a pas été de tout repos pour les hommes d’Hector Cuper.
Dans la nuit de lundi à mardi, comme l’ont montré des vidéos publiées sur la Toile, une poignée de supporters marocains ont défilé devant l’hôtel où logeaient les joueurs congolais, lançant des feux d’artifice et des pétards et faisant un vacarme assourdissant avec leurs klaxons. L’objectif était clair: déranger Cédric Bakambu et ses coéquipiers dans leur repos.
DES SUPPORTERS DEVANT L’HÔTEL CONGOLAIS ! ÇA A PETE 💥🔥 pic.twitter.com/BzfG3arUlg
— SOCCER212 (@SCCR_212) March 29, 2022
Sur les réseaux sociaux, des internautes ont justifié ces agissements d’une autre époque par le «traitement» qui a été réservé aux Lions de l’Atlas à Kinshasa, lors du match aller. Rappelons que la sélection nationale a été l’objet d’actes «anti fair-play» à son arrivée à l’aéroport de la capitale congolaise. La Fédération royale marocaine de football a d’ailleurs saisi la CAF à ce sujet.
De tels actes, du côté marocain comme de celui congolais, n’honorent pas le football africain et doivent être sanctionnés. Le football est un sport basé sur le fair-play et le respect de l’adversaire. Ces actes n’y ont donc pas leur place. De plus, le continent africain a trop longtemps souffert de ce genre de pratiques et il serait grand temps d’y remédier.
