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Morocco Tech. Faible contenu, précipitation, rejet de la marque: bugs à répétition chez Ghita Mezzour

Morocco Tech. Faible contenu, précipitation, rejet de la marque: bugs à répétition chez Ghita Mezzour

Avec la marque nationale «Morocco Tech», le royaume veut prendre sa place dans le cercle des destinations numériques de choix dans le monde. Mais au département de Ghita Mezzour, ça coince déjà…

Lancée en grande pompe le 14 janvier 2021, la marque nationale «Morocco Tech» présente l’ambition de renforcer la position du Maroc en tant que pôle numérique régional. Une «startup nation» ou «digital nation», diront les connaisseurs. L’objectif est clair et les ambitions importantes: le royaume veut prendre sa place dans le cercle des destination numériques de choix dans le monde.

Mais lorsqu’on met en place un plan d’une telle envergure, l’on ne saurait se permettre de brûler des étapes; l’amateurisme est hors de question. Mais cela ne semble pas avoir été le cas pour Ghita Mezzour. La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration et ses équipes font, en effet, déjà face à un premier souci. Et ça fait tâche.

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La demande d’enregistrement de la marque «Morocco Tech» a été jugée «irrecevable» par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Une capture d’écran du site de l’Office (photo ci-dessus), partagée sur les réseaux sociaux, en donne la preuve. On y découvre également que la demande a été introduite à peine 10 jours avant la cérémonie de lancement, soit le 4 janvier 2022.

Quant à la raison exacte du rejet de la marque «Morocco Tech» par l’OMPIC, elle reste à déterminer. Mais l’image ci-dessous pourrait nous donner une piste. Peut-être que les designers du logo de «Morocco Tech» auraient dû chercher plus loin en matière d’inspiration. Vous savez, comme les ambitions de la marque concernée…

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Ce samedi 22 janvier, l’affaire a livré une nouveau «secret».  La marque «Morocco Tech» serait réapparue avec date de création en 2017 avant de «redisparaître» de la plateforme de l’OMPIC entre le 21 et le 22 janvier. Comme un bug… technologique.

Déjà critiquée pour des soupçons de népotisme et de copinage en matière de recrutements au sein de son cabinet, épinglée par nombre de spécialistes quant au manque de profondeur et de contenu de la stratégie «Morocco Tech», Ghita Mezzour n’avait, à l’évidence, pas besoin d’un couac de plus, alors que cela fait à peine quelques mois qu’elle a pris ses fonctions. Allons! Un peu de sérieux.

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